Il
y a quelques années j'ai assisté à un cours passionnant sur la
systémique. Pour résumer il nous été enseigné la prise en compte des
conséquences d'une décision ou d'une action sur un système. Passionnant
!! Notre professeur avait prit un exemple(désolée je ne parviens pas à
retrouver les sources donc je le raconte de mémoire: si quelqu'un peu
m'aider à compléter...). Une tribu sur une île en Micronésie, tuait les
bébés filles tous les 7 ans, les colons arrivant ont interdit
l'infanticide. Quelle horreur!!! La tribu pour d'obscures raisons a
disparue. L'exercice nous permettait ensuite d'en découvrir les raisons
que les scientifiques avaient découvertes. Tous les 7 ans "el niño" se
déplaçait dans l'océan, provocant une sécheresse, donc une pénurie d'eau
de coco - seule eau potable sur l'île. L'infanticide était leur moyen
de réguler la population en fonction des ressources disponibles.
Autre
exemple plus récent celui-là. A Pondichéry (Inde) j'avais croisé un
homme de "Terre des hommes" qui m'expliquait qu'après le tremblement de
terre, les associations humanitaires avait voulu aider la population en
fournissant des nouveaux bateaux, des nouveaux filets, (...) aux
pêcheurs. Mais le fabricant de filets, celui de bateaux, le
charpentier(...) n'avaient donc plus de travail. Le problème était
maintenant que n'ayant plus de travail, ils ne pouvaient pas acheter de
poissons au pêcheurs. Illustrant qu'en voulant faire le bien, on n'avait
manqué de prendre en compte le système dans sa globalité.
Un
dernier exemple, rapporté par mon père en revenant du grand sud. Avant
il y avait des tribus natives vivant en Terre de Feu (le grand sud,
Ushuaïa...) comme les Alakalufs (que nous surnommerons les Alak'). Ils
mangeaient principalement du poisson et des phoques crus, passaient
leurs journées dans leur pirogue (c'est fou que le temps quotidien
consacré à l'alimentation ai pu tant se réduire de nos jours). Mais une
de leur caractéristiques les plus intéressantes est qu'ils vivaient nus
(ohhh!!), enduits de graisse pour se protéger du froid et de l'humidité
car ils vivaient dans des huttes même pas étanche à la pluie. Ces chers
colons - encore eux!! (mais pas les mêmes)- arrivants sur le territoire
ont eu la gentillesse de leur fournir des habits (en plus des quelques
maladies que doit offrir tout bon colon au colonisé!)! Ainsi voilà nos
Alak' (& cie) habillés pour l'hiver.... mais l'hiver est surtout
pluvieux et humide....alors les habits ne sèchent pas, les natives
s'enrhument... et meurent (oui même si les antibiotiques c'est pas
automatique, c'est quand même bien pratique). Beaucoup de tribus ont
disparues, pour celles qui sont parvenues à survivre, ont s'est arrangé
pour les déporter...
A few years
ago I assisted in a great systemic class. To summarize, we learned the
consequences of an action or a decision on a system. Enthralling! Our teacher
had an example (sorry, I don't have any source, I just remember it). A Micronesian tribe, killed
all newborn girls every 7 years, when settlers arrived they banned the
infanticide! The shame of it! For many reasons all tribes disappeared. The
exercise showed us the scientific explanation: every 7 years, "El
niño" move in the ocean, so there is a dryness on the Island, so less
coco water - the only drinkable water on the Island. The infanticide was their
method of reducing the population according to the resources available.
Another
example, more recent this one. At Pondichery (India) I met a man from
« Terre des hommes » who explained to me after the earthquake, some
NGO tried to help the population and gave news boats, news fishing networks, (…) to fishermen. But the network
producer, boat constructor and the carpenter don’t have work any more. The
problem is like they don’t have money, they cannot buy fish from the
fishermen. This example illustrate the same principle, we have to think the
system globally.
A
last example, reported by my dad after his far away south travel. Few centuries
ago natives tribes was living in « Tierra del fuego » (close to
Ushuaïa) like Alakalufs (I will call them Alaks’). They was eating raw fish and
seals (Yummy !), spent theirs days
in their pirogue (it’s incredible like nowadays, it’s incredible, we don’t
spend our day to find food). But one of the most interesting characteristic of
Alaks’ is they was living naked (ohhhhh !!!), coating of grease to protect
them of cold and humidity and living in shanties not really waterproof. Our
cheers settlers – again !! (but not the same ones) arriving on the
territory was very kindly ! They gave to them clothes (and some sickness,
mandatory gift from good settlers to colonized population). So our Alaks’
(& cie) had dressed up for the winter… but the winter is humid and rainy…
so clothes don’t dry up, and natives caught cold… and died. A lot of tribes disappeared, and if not settlers deported them.
Un livre magnifique et émouvant raconte la vie des Alakalufs
RépondreSupprimerQui se souvient des hommes de Jean Raspail
C'est une immense et terrible histoire .Et c'est un livre dont on sort transforme